Les livres ont-ils des couleurs ? Sont-ils des êtres vivants ? Leurs visages reflètent-ils les nuances des émotions du lecteur sensible ? Sombrent-ils dans la colère ivre de la folie ? Ont-ils des racines de feu ? L’enfer y allumerait-il des passions orageuses ou des ouragans métaphysiques.
Bref, leurs yeux nous regardent-ils comme nous regardons la fortune convoitée du voisin, l’étoile invisible de l’immortalité, ou la femme disparue qui fut tant aimée ?
Ce « livre écarlate » existe bien, je l’ai rencontré. Il est vivant au sein de mon quartier, là où je suis né. Il ouvre ses pages sur…